En tant qu’intervenants en périnatalité ou futurs intervenants, nous avons conscience que notre mission est exigeante. Celle-ci demande des compétences spécifiques et des qualifications diverses afin de répondre dans les meilleures conditions aux modalités de prise en charge des parents et de l’enfant. Les situations rencontrées sont variées et sollicitent de nombreuses aptitudes professionnelles. Selon les différentes étapes de développement, la pratique doit s’adapter : les soins apportés à un bébé de 0 à 12 mois ne s’appréhendent pas de la même façon que ceux destinés à un enfant qui commence à marcher. Accompagner un nourrisson demande des connaissances sur ses besoins physiologiques, psychomoteurs, psychologiques et affectifs.

La périnatalité touche aussi la maman qui est souvent désireuse d’un suivi spécifique ante-partum ou post-partum : préparation à l’accouchement et à la naissance, conseils pour l’allaitement, aide au maternage, développement d’un attachement sécure… Les deux parents doivent être également accueillis dans la démarche.

Vous l’avez compris, les compétences attendues de la part des professionnels de l’accompagnement pédiatrique recouvrent un champ large. Si vous souhaitez développer une spécialisation dans ce domaine, une formation complémentaire à votre cursus d’origine s’avère nécessaire. Les connaissances et la recherche scientifique aujourd’hui doublent tous les 3 mois, les connaissances enseignées il y a même quelques années ont énormément évolué grâce à la recherche. Vous serez ainsi outillé pour exercer dans les meilleures conditions auprès des couples et de leurs bébés.

La période des 1 000 premiers jours correspond à la phase de la conception aux deux ans de l’enfant. Ce dernier y est particulièrement sensible : il est en effet fragile par nature et dépendant d’autrui. Il évolue dans un environnement qui va influencer sa santé future.

Retenez que les processus biologiques et physiologiques fondamentaux sont déterminés au cours de cette étape pour toute la durée de l’existence. En tant qu’adultes impliqués dans l’accompagnement périnatal, nous devons être attentifs et nous attacher à développer les bons comportements et gestes vis-à-vis d’eux. Ces précautions valent pour la vie intra-utérine, car l’enfant, bien que protégé par sa mère, est aussi vulnérable.

Préserver la santé de l’être humain en devenir et, d’une manière générale, des générations futures, commence à partir de la conception et se poursuit dès la naissance. La période néonatale est essentielle et prioritaire.

J’ai créé le « Mouvement qui soigne » dans l’objectif de partager mes compétences techniques en ostéopathie périnatale, depuis la conception jusqu’aux 12 mois de l’enfant. Je travaille à partir de la compréhension de la physiologie, de la biomécanique humaine et des réflexes archaïques. Dans ce cadre, je propose une offre de formations en accompagnement périnatal, en prenant en compte les différents paramètres qui influencent le développement des nourrissons : modes de portage, choix des vêtements, massages, blocage ostéopathique, réflexes primitifs, etc.

Le concept qui anime le « Mouvement qui soigne » consiste à rendre le bébé actif. Encouragé dans une motricité optimale , celui-ci progresse grâce à des programmes moteurs automatiques, mais aussi des contraintes qui sont exercées sur lui. Le développement psychomoteur, on pourrait dire motoro – psychologique, est indissociable et se déroule selon un ordre précis et un processus continu. L’ostéopathe périnatal et la compréhension de ses mécanismes peut y contribuer positivement (en corrigeant les mauvaises postures adoptées par l’enfant.) En dispensant des conseils, le professionnel entame un nouveau dialogue avec les parents et participe ainsi à la diffusion de pratiques justes en soutien de la motricité du bébé.

Vous vous reconnaissez dans cette philosophie ? Découvrez ci-dessous la formation sur-mesure que j’ai conçue.