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Asseoir bébé, pourquoi il ne faut pas le faire ?

La tentation est grande chez les parents d’asseoir bébé alors qu’il n’est pas encore capable d’acquérir cette position de lui-même. Les raisons sont très souvent légitimes et partent généralement d’une bonne intention. Mais asseoir un bébé avant qu’il ne soit prêt peut avoir des conséquences négatives sur son développement psychomoteur. Dans cet article, on vous explique pourquoi il ne faut pas asseoir les bébés s’ils ne peuvent pas le faire d’eux-mêmes. Nous vous détaillons aussi les étapes préalables à l’acquisition d’un maintien dans la position assise et vous donnons des solutions pour l’accompagner à son propre rythme vers cette position d’équilibre cruciale pour son bon développement.

Pourquoi il ne faut pas asseoir les bébés prématurément ?

Respecter les étapes du développement moteur

Il est crucial de respecter les étapes naturelles du développement moteur chez les bébés. Souvent, lorsque les bébés atteignent six, huit ou dix mois, et qu’ils n’ont pas encore acquis des compétences comme le retournement, les parents peuvent être tentés de les asseoir. Cependant, si un bébé n’a pas acquis certaines étapes, comme se retourner ou ramper, asseoir l’enfant peut nuire à son développement global.

Les risques de l’assise précoce

Asseoir un bébé prématurément peut conduire à plusieurs problèmes :

  1. Absence d’acquisition des étapes motrices : Les bébés qui sont continuellement assis par leurs parents peuvent ne jamais apprendre à passer de la position allongée à la position assise de manière autonome. Et parfois même, ils n’apprendront jamais à ramper ou à faire du 4 pattes alors que ce sont des compétences essentielles pour les bébés.
  2. Risques de chutes : Un bébé qu’on assit alors qu’il n’en peut pas le faire seul voudra quand même bouger. Pour sortir de la position assise, il aura tendance à se jeter en arrière ou à basculer.
  3. Non-intégration des réflexes archaïques : le passage par toutes les étapes du développement moteur va permettre au bébé d’intégrer ses différents réflexes archaïques. En proposant cette position assise, on limite de temps où l’enfant peut explorer le retournement, le fait de ramper et puis de passer à 4 pattes et donc d’intégrer ses différents réflexes à chacune de ces étapes.

Pourquoi on a envie d’asseoir les bébés ?

La frustration d’être allongé

Les bébés qui restent longtemps sur le dos peuvent se sentir frustrés, car intellectuellement, ils sont prêts à faire plus que ce que leur corps leur permet. Cette frustration peut inciter les parents à les asseoir, puisque la position assise libère les mains de l’enfant, permettant de jouer et d’explorer.

Position et développement de la motricité fine

Toutefois, forcer les bébés alors qu’ils n’ont pas les muscles du cou et du dos prêts pour le maintien de cette posture peut bloquer le développement de la motricité globale. En réalité, les enfants qui n’arrivent pas encore à se mettre assis développent souvent une excellente motricité fine, car ils compensent le manque de mobilité par des gestes délicats des mains.

Asseoir bébé, mon exemple personnel

Je me souviens de mon deuxième enfant. Pendant une randonnée, mon fils, alors âgé de six mois, était en position de quatre-pattes. Une amie l’a assis, pensant bien faire, mais il n’était pas encore capable de tenir cette position, et il est tombé. Cela montre bien l’importance de respecter le rythme de chaque enfant.

Comment accompagner le développement psychomoteur naturel de bébé vers l’assise ?

L’acquisition de la position assise chez bébé

Le développement moteur chez les bébés se déroule par étapes, commençant par le contrôle de la tête, le renforcement des muscles du tronc, et finalement, la capacité à s’asseoir. Chaque étape est interdépendante et prépare le bébé pour la suivante. Par exemple, avant de pouvoir s’asseoir, un bébé doit avoir un bon contrôle de la tête et du cou, ainsi qu’une force suffisante dans les muscles du dos et du tronc. Asseoir un bébé prématurément peut perturber ce processus naturel.

Accompagner les bébés à leur propre rythme

Il est important d’accompagner les bébés dans leurs étapes de développement naturel. Voici quelques conseils :

  1. Encourager le retournement : Si un bébé pleure en étant sur le dos, l’aider à se retourner peut-être une première étape essentielle.
  2. Favoriser le rampement et le quatre-pattes : Ces mouvements sont cruciaux avant d’atteindre la position assise.
  3. Soutien dans les étapes de transition : Aider le bébé à passer par toutes les étapes du développement moteur, du retournement au quatre-pattes, et enfin à la position assise.

Asseoir un bébé prématurément peut sembler tentant, mais cela peut entraver son développement moteur. Il est crucial de les accompagner dans chaque étape, en commençant par le retournement, puis le rampement et enfin la position assise. Pour en savoir plus sur les réflexes archaïques et comment ils accompagnent le développement moteur de votre enfant, téléchargez mon e-book gratuit. Si vous avez des questions sur ce sujet d’asseoir les bébés ou leur développement moteur, partagez-les en commentaires, je serai ravie d’y répondre !

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